and there is little that has not been said before about a cotton blossom
and little that has not been said before about a copper pheasant
and little that has not been said before about a mirror
how the cotton blossom blooms how the copper pheasant cries
inconsolably it cries for a mate it cannot find
and how all of the town and its environs could hear the creature crying
and how all grew morose at the sight of a cotton blossom blooming
as accompanied by the sound of a copper pheasant crying
how none could admire the blossom as they were wont to do
how none could sleep for the pheasant’s incessant selfish crying
and how the town tried many tricks
how the elders tried talking sense to the bird
how the men and women tried first to comfort with their mouths before covering up their ears
how the kids threw rocks (they had been instructed)
and how when so near to death the bird had come and cried all the more for this
down from the mountain came a hermit
who alone consoled the bird by putting before it a mirror
et il est peu de choses que l’on n’ait pas dites à propos d’une fleur de coton
et peu de choses que l’on n’ait pas dites à propos d’un faisan cuivré
et peu de choses que l’on n’ait pas dites à propos d’un miroir
comment la fleur de coton fleurit comment le faisan cuivré pleure
inconsolable il pleure une compagne qu’il ne trouve pas
et comment toute la ville et ses environs entendaient la créature pleurer
et comment tous devenaient moroses à la vue d’une fleur de coton qui fleurit
accompagnée des clameurs d’un faisan cuivré qui pleure
comment nul ne pouvait plus admirer la fleur comme il était coutume de le faire
comment nul ne pouvait plus dormir à cause des pleurs égoïstes et sans fin du faisan
et comment la ville tout entière tenta bien des ruses
comment les anciens tentèrent de faire entendre raison à l’oiseau
comment les hommes et les femmes tentèrent d’abord de le consoler de leurs bouches avant de se couvrir les oreilles
comment les enfants lui jetèrent des pierres (on leur avait enjoint de le faire)
et comment alors que si près de la mort l’oiseau était arrivé et pleurait d’autant plus pour cela
de la montagne était descendu un ermite
qui seul consola l’oiseau en plaçant devant lui un miroir