Grand conte d’heures courtes (vo)

I think I am beside myself in slithers

Of light, pervasively rattling on

With a tall tale of short hours.

But I am not. The city

A newly old world, this endless story

Of what I see

Is impossible to construct

In inverted pyramid style.

I have tried not to feel

The pinch elevated

Or sometimes furrowed

Underground at the back of my extended courtyards.

It can’t be helped

Not white or black tonight

A Marlboro and Coke at the next table

Must include leaves skittering

Dead on the walk in liquid sun

And even long past

Early night under the plane trees

No one pauses to look

Or hear what empties,

The life of the mind rampant

In the boulevard of limbs

Quietly moving on.

Traduit par Amy Hollowell

Je crois que je suis hors de moi par ondulations

De lumière, déversant les palabres

D’un grand conte d’heures courtes.

Mais je ne le suis pas. La ville

Un monde nouvellement ancien, cette histoire sans fin

De ce que je vois

Est impossible à construire

En pyramide inversée.

J’ai essayé de ne pas sentir

Le pincement élevé

Ou parfois retranché

Sous terre au fond de mes longues cours.

Rien n’y fait

Ni blanc ni noir ce soir

Des Malboros et un Coca sur la table d’à côté

Doivent inclure les feuilles qui ricochent

Mortes sur le trottoir dans un soleil liquide

Et même le début de soirée déjà bien passé

sous les platanes

Personne ne s’arrête pour regarder

Ou écouter ce qui vide,

La vie de l’esprit galopant

Sur le boulevards des limbes

Qui avancent doucement.

Par Célin Vuraler