I could draw
with shadows
two trees like a net
Boughs
thrown
in dry light
Ravished
in the stretch
they open angles of
Everything
unraveling
on the ground of meanwhile
One look
unhinges what seems
to be the street
And what
I could
draw
Not grasping appearances
a short man
in jeans
shaded tall
under
nude branches
I keep to
the exchange
which is to love
or want to love
the ground
of it
Of all
cast in brevity
never remaining
A leaf or
what and
who.
Je pourrais dessiner
avec des ombres
deux arbres comme des filets
Des branches
balancées
dans une lumière sèche
Ravies
dans l’étirement
elles ouvrent des angles de
Tout
se défaisant
sur le sol de l’entre-temps
Un regard
déloge ce qui semble
être la rue
Et ce que
je pourrais
dessiner
Sans m’agripper aux apparences
un petit homme
en jeans
son ombre étirée
sous
les branches nues
Je maintiens
l’échange
qui est aimer
ou vouloir aimer
le sol
de tout ceci
De tout cela
coulé dans la brièveté
où il ne reste jamais
Ni feuille ni
quoi ni
qui.