Des silences dans la fête

Face au miroir de la salle de bain moisie de son appartement, Urrutia mit son bandeau noir pour se couvrir l’œil gauche. De l’autre œil, celui-là à découvert, il cilla. Il se souvint du conseil de sa tante Berta : lors de réunions importantes, ne parle pas si on ne te le demande pas, contente-toi de sourire. C’est le jus en jeu. Sa tante disait toujours des choses de ce genre. Le jus en jeu ? Une idiotie sans queue ni tête. Mais il retint la recommandation pour ensuite la faire sienne, d’abord au moment de se regarder dans le miroir et ensuite quand il donnerait au portier son carton pour la fête. Personne ne l’avait invité. Il avait reçu l’invitation à l’inauguration de l‘exclusive salle de gym Body Full par erreur. C’était les VIP de Concepción, aux égos surdimensionnés, qui fréquentaient le Body Full, et Urrutia n’était pas un des leurs. Il le savait, mais il se laissa aller. Et ainsi, l’invitation à la main, il crut que cela pouvait être une plaisanterie ou une simple erreur. Il réfléchit, rumina et accepta : erreur ou plaisanterie, il ne perdrait pas grand-chose. Urrutia finit d’ajuster son bandeau et abandonna la salle de bain.

Il fit un pas vers la télévision, l’éteignit, se tourna pour confirmer que la fenêtre était fermée. Il finit de se déguiser en élégant avec son complet noir de toujours, un peu rugueux et défraîchi. Il prit les clefs accrochées à un clou sur le mur. Il ouvrit la porte, traversa le couloir dans le noir, descendit les escaliers et avant de quitter l’immeuble, il salua madame Marta, la locataire du 16, qui lui demanda :

– Un rendez-vous ?

Urrutia répondit par un sourire et poursuivit son chemin. Il avança et arrêta un taxi. Un échange indifférent avec le conducteur partit en fumé grâce à Urrutia, qui ne voyait pas en ce moment-là un choix important. Il fallait se taire, bien sûr, et sourire, simple, cela faisait plaisir aux gens. Ecouter des commentaires sots et insignifiants, parfois étranges, et répondre quelque chose d’approchant, selon la circonstance. Ce n’était pas difficile, il n’était question que de s’adapter aux autres. Mais à ce moment là, dans ce taxi, non.

– C’est combien ?

Evitant les barrières sur son passage, Urrutia arriva à la porte du Body Full. Un garçon demanda sa veste et celui-ci la lui remit en silence, un sobre sourire aux lèvres. C’est ainsi qu’il commença à se promener dans ces lieux ; à se servir des canapés aux crevettes et surtout aux cœurs de palmier, son péché mignon aux buffets de mariages, de baptêmes et toutes autres sortes de célébrations.

– Pardon, mais votre visage m’est familier. Vous êtes… ? lui dit-on, alors qu’il était arrêté par hasard près d’un groupe de personnes.

Urrutia réfléchit rapidement :

– Acteur, répondit-il très vite. Il se tut et sourit.

– Je vous ai déjà vu dans un film ?

– C’est possible. Il répéta le rituel.

– Lequel ?

– En fait je travaille pour l’industrie Costaricaine.

– Oui ? Comme c’est intéressant.

Silence et sourire d’Urrutia.

– Tomás, écoute, l’homme qui avait été interpelé laissa de côté la conversation qu’il avait avec un autre invité, cet homme est un acteur chilien qui travaille au Costa Rica.

– Ah oui ? demanda l’homme avec indifférence. Et…, il lui indique d’une grimace le bandeau sur l’œil. Ça vous a causé des problèmes ? Ça ne doit pas être facile d’obtenir un rôle.

– Je joue toujours le méchant.

– Parfait.

Urrutia sourit et se tut.

– Votre nom ?

Il s’en était sorti avec la question précédente, cependant, celle-là, plus simple, le désarçonna purement ; il se rendit compte que son nom n’aurait aucun attrait pour les gens.

Il réfléchit.

– Hurundi Vutria.

– Arabe ?

– Non, albanais, dit-il soulagé.

– Vous avez vécu là-bas ?

– Non, dit-il sèchement, et il sourit.

Le couple se regarda intrigué mais sans douter de la parole d’Urrutia, qui cette nuit et à partir de ce moment là devenait Vutria, qui se mouvait en terrains étranges, avec précaution, en progressant sans faire de faux pas. Un verre à la main, il souriait, se taisait, ne disant que le strict nécessaire. Il fit ainsi avec ce couple, et ensuite avec un trio de femmes charmantes qui s’employaient à confectionner des vêtements à partir de dessins copiés et ramenés de Buenos Aires. Elles non plus ne connaissaient pas Vutria, qui de son côté parlait peu, haussait les épaules ou se taisait tout simplement, sans bien sûr cesser de sourire pendant qu’elles riaient avec lui. Ce qui à certains moments de la conversation se transforma en un va-et-vient de rires. C’était sympathique et pittoresque.

– Vous pourriez nous servir pour nos modèles masculins ; mais, ce bandeau ?

D’un geste ambigu, mais laissant toujours entrevoir un sourire, Vutria laissait une ouverture aux possibilités sans rien concrétiser. Un geste qu’il répéta aussi dans un groupe composé par un sénateur et un député de la république, qui représentaient Concepción et qui cependant étaient originaires et résidaient à Santiago, plus deux politiciens de l’aile conservatrice de la politique chilienne. Evidemment, ils s’intéressaient beaucoup moins à Vutria qu’à son bandeau, qu’ils tentaient de regarder en cachette, sans y parvenir. Aucune conversation, rien. Au fur et mesure que la nuit et le taux d’alcool dans le sang de Vutria progressaient, celui-ci ajouta à ses silences, à ses réponses fuyantes et à son sourire, le geste, donné par la grimace, le haussement de sourcil, de main, ou d’épaule, ce qui allait aussi très bien. Il sentit, en fait, qu’il perfectionnait le conseil de sa tante, sans bien sûr prétendre la griller.

A ce moment-là, il était content et un peu ivre. Il n’était pas si difficile d’occuper les lieux. Personne ne se rendait compte qu’il avait été invité par erreur. Le temps qui entourait cette fête était celui du rire, de la bonne vodka et de la bonne chair, de la jet set et des snobs. C’est ce que voulait le pays. Mais les rires des gens étaient différents de celui de Urrutia-Vutria, lui était là par erreur, il n’appartenait pas à cette faune de l’élite. Vutria pas plus que Urrutia n’était comme l’animateur entouré de trois beau mannequins riant à ses histoires, il n’avait pas non plus l’allure des mannequins qui emplissaient tout le gymnase, ni le physique des sportifs vedettes qui étaient arrivés, des footballers pour la plupart, et encore moins le pouvoir et l’influence des politiciens qui pullulaient à cet endroit. Tous étaient une partie, peut-être un morceau ou une pièce d’une mécanique plus grande, d’un groupe fermé qui parlait et souriait au son de l’alcool, mais pas comme Vutria.

Malgré tout, Vutria se déplaçait avec aisance. Il se promenait, se taisait (glissait de petits commentaires ou bien de simples grimaces ou mimiques) et il souriait. C’est ainsi qu’à un moment l’ivresse l’amena dans les escaliers de la salle de gym. Il regarda vers le haut et la curiosité le poussa à monter au deuxième étage. Il fit attention de n’être observé de personne, et personne ne l’observa. Il monta les marches avec lenteur, se faufilant en douce, sans chercher quoi que ce soit avec urgence. En haut, il s’arrêta. Il vit huit portes. Choisir entre huit possibilités. Il frappa à une et personne ne lui répondit. Il réfléchit, l’ouvrit et entra. Dans la pénombre, il observa un vaste bureau, illuminé par la lumière ténue et jaune qui s’infiltrait par la fenêtre. Il sortit de là, avança dans le couloir et s’arrêta devant une autre porte. Il frappa et entra. Les toilettes. Il referma immédiatement. Il continua et arriva à la porte d’un bureau, lui aussi dans la pénombre. Il entra, alluma la lumière et le parcourut. Il vit des boîtes scellées, des meubles vides, des tableaux sur le sol. Il fouina avec une certaine décontraction, sans se soucier d’être découvert, en comprenant que personne ne remarquerait son absence à la fête. En parallèle, il entendit du bruit dans la salle contiguë. Lentement il s’approcha du mur et colla son oreille contre celui-ci. Du raffut, du vacarme, des cris, des applaudissements, un festin. Vutria se sentit intéressé. Du coin de l’œil il chercha et trouva une autre porte dans le bureau, qui donnait sur le lieu du brouhaha. De l’autre côté. Décidé, il l’ouvrit directement, s’arrangeant pour observer de son seul œil. Quand il le fit, il vit quelque chose qu’il n’aurait préféré ni sentir ni toucher. Une scène étrange, pour ne pas dire cochonne. Il ferma la porte et pensa à abandonner le bureau et ensuite la salle de gym. Il ajusta son bandeau, réaction instinctive et nerveuse. Cependant, il choisit de jeter un nouveau coup d’œil, voilé d’une certaine lueur morbide. Il reconnut plusieurs des personnages qui pullulaient autour de lui dans la salle de gym. Vutria referma la porte. Un haussement de sourcil et le clignement gris de son œil gauche. Il resta immobile un instant et décida ensuite d’abandonner les lieux. Son sourire partit en fumée et son silence demeura. Il descendit, arriva dans la pièce où avait lieu la fête officielle. Il y jeta rapidement un regard panoramique et l’abandonna sans que personne ne s’aperçoive de sa présence absente. Il préféra ne rien dire, comme beaucoup de ceux qui avaient assisté à ce festin, aussi bien au deuxième étage qu’au premier, tous criant au rythme d’un « sigilo » complice. Il ne fut plus jamais invité. Tout fut une erreur. Il se souvint de sa tante. Tout demeura silencieux.

Traduit par Laure Labat

Frente al espejo del baño mohoso de su departamento, Urrutia se puso el parche negro cubriendo el ojo izquierdo. Con el otro ojo al descubierto pestañó. Recordó el consejo de su tía Berta: en reuniones importantes no hables si no te lo piden, sólo sonríe. Es el jugo en juego. Siempre decía cosas así su tía. ¿Lo del jugo en juego? Una estupidez sin sentido. Pero la recomendación la retuvo, para luego recuperarla, primero al momento de mirarse en el espejo y luego cuando entregara al portero la invitación a la fiesta. Nadie lo había invitado. Había recibido el parte para la inauguración del exclusivo gimnasio Body Full por equivocación. Al Body Full solían ir los egos VIP de Concepción y Urrutia no era uno de esos. Lo sabía, pero se dejó llevar. Así, con la invitación en la mano, creyó que podía ser parte de una broma o un simple error. Caviló, masticó y creyó: broma o error, no perdería mucho. Urrutia terminó de arreglar su parche y abandonó el baño.

Avanzó hasta la televisión y la apagó, giró para confirmar si la ventana estaba cerrada. Terminó de disfrazarse de elegante con el terno negro de siempre, algo rugoso y viejo. Tomó las llaves colgadas de un clavo en la pared. Abrió la puerta, caminó por el pasillo a oscuras, bajó las escaleras y antes de abandonar el edificio saludó a la señora Marta, la inquilina del 16 quien le preguntó.

– ¿Una cita?

Urrutia sólo sonrió y siguió por su camino. Avanzó y detuvo un taxi. Un tibio intercambio de palabras con el taxista se esfumó gracias a Urrutia, quien no veía en ese momento alguna opción importante. Había que callar, cierto, y sonreír, simple, eso agradaba a la gente. Escuchar comentarios sonsos y nimios, a veces bizarros, y responder algo similar, a la altura de la circunstancia. No era difícil, era sólo cuestión de adaptarse a los otros. Pero en ese momento, en ese taxi, no.

– ¿Cuánto es?

Sorteando las barreras correspondientes Urrutia llegó a la puerta del Body Full. Un mozo le pidió su chaqueta y éste se la entregó silente y con una sobria sonrisa. Así, comenzó a pasear por el lugar. A sacar canapés de camarón y sobre todo de palmito, su debilidad en los cócteles de matrimonios, bautizos y todo tipo de celebraciones.

– Perdón, su cara me es conocida ¿Usted es…? -le comentaron en una de sus detenciones azarosas frente a un grupo de personas.

Urrutia pensó rápido:

– Actor -respondió breve, calló y sonrió.

– ¿Lo he visto en alguna película?

– Puede ser -repitió el rito.

– ¿En cuál?

– Lo que sucede es que trabajo para la industria costarricense.

– ¿Sí? mire que interesante.

Silencio y sonrisa de Urrutia.

– Tomás, escucha -el hombre interpelado dejó a un lado la conversación que sostenía con otro invitado-, este hombre es un actor chileno que trabaja en Costa Rica.

– ¿Sí? -preguntó el hombre con un tibio interés-. Y… -le indica con una mueca el parche en el ojo- ¿le ha traído algún problema? No debe ser fácil conseguir un papel.

– Es que siempre hago de malo.

– Perfecto.

Urrutia sonrió y calló.

– ¿Su nombre?

Se había salvado de la pregunta anterior, sin embargo, ésta, más sencilla, definitivamente lo descolocó, se dio cuenta de que su nombre no sería atractivo para la gente.

Pensó.

– Hurundi Vutria.

– ¿Árabe?

– No, albanés -dijo aliviado.

– ¿Vivió allá?

– No – dijo cortante y sonrió.

La pareja se miró extrañada pero sin dudar de la palabra de Urrutia, esa noche y desde ese momento Vutria, quien transitaba por terrenos extraños y con movimientos cautelosos, avanzando sin dar pasos en falso. Con una copa en la mano, sonreía, callaba, hablando lo justo y necesario. Así lo hizo con esa pareja y luego con un trío de mujeres encantadoras que se dedicaban a fabricar ropa con diseños traídos y copiados de Buenos Aires. Tampoco conocían a Vutria, quien por su parte hablaba breve, levantaba los hombros o simplemente callaba, sin dejar, claro, de sonreír, mientras ellas se reían con él. Lo que en algunos pasajes de la conversación se transformó en un ir y venir de risas. Era simpático y pintoresco.

– Podría servirnos para nuestros modelos masculinos, pero ¿ese parche?

Con un gesto ambiguo, pero siempre dejando entrever una sonrisa, Vutria dejaba abiertas las posibilidades sin concretar nada. Gesto que también repitió en el grupo compuesto por un senador y un diputado de la república que representaban a Concepción, pero con origen y residencia en Santiago, más dos políticos del ala conservadora de la política chilena. Por supuesto, con menos interés en Vutria, a quien sólo miraban interesados, con fracasado disimulo, en su parche. De conversación, nada. Mientras avanzaba la noche y subía la cuota de alcohol en la sangre de Vutria, éste fue agregando a su silencio, a su respuesta breve y a su sonrisa, el gesto, dado por la mueca, la levantada de cejas o de manos o de hombros, lo cual también caía muy bien. Es decir, se sintió perfeccionando el consejo se su tía, claro, sin pretender con esto pasarla a llevar.

A esas alturas estaba contento y algo ebrio. No era tan complejo habitar ese lugar. Nadie se daba cuenta de su invitación por equivocación. Los tiempos que rodeaban a esa fiesta eran tiempos de risas, buen vodka y comida, jet set y gente esnob. El país quería eso. Pero la risa de esos invitados era diferente a la de Urrutia-Vutria, él estaba ahí por error, no pertenecía a esa fauna de elite. Ni Vutria y menos Urrutia eran como el animador acompañado de tres bellas modelos riéndose de sus historias, tampoco tenía el garbo de las modelos que por doquier colmaban el gimnasio, ni el físico de los deportistas estrellas que habían arribado, en su mayoría futbolistas, ni menos el poder ni la influencia de los políticos que pululaban por el lugar. Todos eran una parte, quizá fragmentos o piezas, de una mecánica mayor, de un grupo cerrado hablando y sonriendo al son del alcohol, pero no como Vutria.

Así todo, Vutria se desplazaba con holgura. Paseaba, callaba (o deslizaba comentarios breves o simples gestos y muecas) y sonreía. Fue así como en un momento el mareo lo llevó a una escalera del gimnasio. Miró hacia arriba y por curiosidad se atrevió a subir al segundo piso. Cuidó de que nadie lo observara y nadie lo hizo. Subió lento los escalones sin arrancar de nadie ni buscar algo de manera desesperada. Estando arriba se detuvo. Vio ocho puertas. Ocho opciones para elegir. Golpeó una, y nadie contestó. Lo pensó, la abrió e ingresó. Observó a oscuras una oficina vacía, iluminada por la luz tenue y amarilla colándose por la ventana. Salió de ahí y avanzó por el pasillo y se detuvo frente a otra puerta. Golpeó e ingresó. El baño. Lo cerró de inmediato. Continuó y llegó a la puerta de una oficina, también a oscuras. Entró, encendió la luz y la recorrió. Observó cajas selladas, muebles vacíos, cuadros en el suelo. Fisgó con cierto relajo, sin la preocupación de llegar a ser descubierto, más al entender que nadie notaría su ausencia en la fiesta. En paralelo escuchó ruido en la sala contigua. Se acercó a paso lento a la pared y puso su oreja contra ésta. Bulla, algarabía, gritos, aplausos, festín. Vutria reaccionó interesado. De soslayo buscó y encontró otra puerta en la oficina, la cual daba al lugar del bullicio. Al otro lado. Decidido fue directo a abrirla, acomodándose para observar con su ojo. Cuando lo hizo vio algo que hubiese querido no oler ni palpar. Una escena extraña, por no decir, cerda. Cerró la puerta y pensó en abandonar la oficina y luego el gimnasio. Acomodó su parche, como reacción instintiva y nerviosa. No obstante optó por dar una nueva mirada con cierto atisbo de morbo velado. Reconoció varios de los personajes que pulularon por el gimnasio junto con él. Vutria otra vez cerró la puerta. Un atisbo de arcada y el pestañeo gris de su ojo izquierdo. Se quedó inmóvil por un instante y luego decidido abandonó el lugar. Su sonrisa se esfumó y su silencio se mantuvo. Bajó, llegó al salón donde estaba la fiesta oficial. Hizo una rápida panorámica al lugar y lo abandonó sin que nadie se percatara de su ausente presencia. Prefirió no decir nada, como muchos de los asistentes a ese festín, tanto en el segundo piso, como en el primero, todos gritando al ritmo del sigilo cómplice. Nunca más fue invitado. Todo fue un error. Recordó a su tía. Todo quedó en silencio.

Par Luis Valenzuela Prado

Luis Valenzuela Prado (Santiago de Chile, 1978) a étudié la littérature.

Il est écrivain et critique littéraire. Il a également publié des nouvelles dans le livre de photographie Díaz de espera (2003), dans Lenguas (dieciocho jóvenes cuentistas chilenos) (2005), ainsi que sur plusieurs sites web.

Auteur d’un premier roman, Jueves (2008), il est actuellement l’un des éditeurs de la revue littéraire Bilis. Il publie des critiques littéraires depuis 2004 sur le site Sobrelibros, et depuis cette année dans l’hebdomadaire La Nación Domingo.

Laure Labat (Bordeaux, 1980) a étudié la littérature hispano-américaines et a obtenu un master « métier du livre et de la traduction » à l’université Michel de Montaigne à Bordeaux.

Dans le cadre de son mémoire, elle a traduit un roman de l’argentine Ana María Shua, El peso de la tentación, qu’elle cherche actuellement à faire publier en France, et travaille sur La noche de Balam Mills du poète guatémaltèque Alan Mills.

Elle participe également à un projet d’anthologie de nouvelles péruviennes à paraître dans les mois à venir.

Les illustrations de l’atelier Hispanophonie sont de Jerónimo López Ramírez, dit “Dr. Lakra”, Mexico, 1972. Il vit et travaille entre Mexico et la ville d’Oaxaca, au Mexique.

Performance en ligne, septembre 2008

Il est représenté par la Galerie Mexicaine Kurimanzutto