MOI d’un côté et MOI de l’autre côté de mon bichon poêle en fer

Première partie :

LES MAINS PARFUMÉES OF ALEKSANDER WAT

Le bonheur flâne derrière nous désenjoué essentiel nécessaire et doré. Il ramasse tous les parfums des sans-abris, les sourires des gens silencieux, les splendides clichés indicibles des solitaires maladroits. Inséparable — où que tu regardes, il observe même à travers les trous des yeux du seul masque tragique, même dans les Villes Nouvelles, où l’on déclame, sanglote, meurt, gesticule, où l’on chante de magnifiques concentrations, les apothéoses théâtrales de gens raffinés, autotatoi [1], prêtres de la conscience enjouée et possible ; minaudant derrière le dos de rois obèses qu’amuse la danse macabre de la Mort avec la Princesse de Trébizonde [2].

Il se promène sur les carillons juvéniles de ses cuisses parmi les échafaudagess des gratte-ciels, les désordres, les marchés, aux Fêtes des Cieux, devant des vitrines de magasins chic, dans des foyers de ciné-théâtres, entre fripes, accessoires, parfums éventés et femmes,

Désenjoué, invisible pour les autres — moi seul le reconnais : Dans l’éclat des yeux non-voyants d’une prostituée, tournant en ronde cosmique ; dans le balancement de misérables lords rasés ; dans la niche sombre d’un chien abandonné qui attend son Maître bleu ciel bleu nuit. Dans la croupe vermoulue d’une petite vieille qui chauffe ses rhumatismes au soleil.

LA LÉGENDE DES CIEUX. Les filles meurent sur le pissenlit pâle des horizons.

On se disait des contes, les légendes de Roncevalt. Des rois penchés sous le poids des couronnes. Des reines maigres grelottant à la marée des horoscopes de velours ne changent pas leur chemise tachée. Le chevalier errant arrache avec une pique et, en sacrifice à la Madone, offre son propre cœur rouge, vivant, ondulant.

Dans un porche sur le sol d’argile depuis le trône de l’archevêque jusqu’à la niche de la triste veuve Dioné rampent, se pelotonnent, se traînent de plates sorcières échevelées. Les villageois de Norcia soulèvent leurs massues de lait.

La porte cochère s’ouvre en grand.

2. Un rab [3] fouetté, esclave d’Onanie, rencontra en chemin, sur la troisième marche de la Roue Tordue [4], une Béatrice de treize ans. Et comme c’était un crépuscule qui chassait d’un long cil en velours les sorts intempestifs et tous les mauvais temps — il l’attrapa donc par ses petits doigts et la mena sur sa couche, pourpre et solitaire. Mais épuisé (la faiblesse avait plié sa colonne vertébrale et ses mains flétries), il lui tourna le dos : Et, poussé, il tomba en roulant sans bruit par un orifice carré jusqu’au trésor de treize brigands célestes.

ON PASSAIT AUX POIGNETS DES MENOTTES DE ROSES.

MOI. Une vieille mégère, grattant son genou rose, plissé par la graisse, m’a jeté du comptoir un regard ponceau de Messaline.

MOI, je bois d’un trait un punch de grenade. MOI BEAU COMME LA BEAUTÉ BLEUE DE L’ANTIQUITÉ BRISÉE.

SOMBRES VOYAGES. Les Scythes à califourchon sur de petits chevaux, croupes saines et parfumées, bas des jambes poilu, peuvent un soir de vêpres vert-de-gris te mener outre-mer dans des pays de diamant.

Dans un palais souple comme le lotus, dans un souple comme le lotus palais, dans une vaste salle damassée, t’attend une soupe rose au parfum savoureux, préparée avec tout l’art d’une fillette matinale.

2. Voyages de l’Oubli entre l’Arche d’Alliance et l’Arche de Décès.

De pâles orgiastes, chacun dans une minuscule cathédrale qu’éclaire une lumière céleste, épient le rythme de mes pas sourds et lugubres.

Parfois mes pieds par leur platitude de troglodyte d’homo cromagnesis trompent le travail de tonnellerie des pavés. Je fais des va-et-vient va-et-vient parmi les arcades cadavériques de mes péchés.

3. Mes visages que je change à chaque zénith du soleil ne vont pas à vau l’eau. Ils se conservent dans de vastes sous-sols putrides aux piliers rongés par la vermine, par les naines bariolées et généreuses des vaisseaux boliviens, et par la lueur violette des fentes. Enfoncés sur des crochets recouverts de rouille rouge sang, en lieu et place du front où une nuit je vrillerai la cartouche cagnarde d’un browning (serré dans ma patte droite). Parmi les barbes grises poussant chaque nuit de pleine lune errent et hurlent des chacals blancs.

4. Je me suis proclamé le tsar de l’espace, l’ennemi de l’intérieur et du temps.

Ayant acquis le savoir joyeux du masque, je brûlais d’un merveilleux désir : m’espacer ! Mais un jour je fus terrifié par une fente sans fond que j’aperçus juste derrière la surface de mon nez, alors que je le regardais de l’œil gauche.
Maudite fente, maudit principium individuationis qui, tel le cafetan jaune, me terrifie, tracasse, fouette, tord, paralyse. D’où prendre la force pour le franchir ! D’où ! Depuis lors je demeurais stupéfait comme le ciel, contemplant la flamme pâle de la bougie qui brûlait dans le coin gauche du miroir tout en bas. Seules les fantasmagories des lunes me sortaient de ma torpeur : sous la clarté cendrée, fronçant le visage dans une crispation incroyable, penché du côté gauche et soulevant le bras droit et le petit doigt droit ; juste comme ça, et le petit doigt gauche un peu plus bas, tout en pliant le genou droit : juste comme ça ! je piétine et je couine :

tim tiu tju tua tm tru tia tiam tiamtiom tium tiu tium tiu tium tium.

5. J’extrais entre minuit et midi la bleuté de l’essence des heures grisonnantes. Sur les plaques noires des vitres je transcris les festins des mystères oubliés. Dans les sous-sols profonds et humides j’invoque l’esprit d’oxygénation que je suspends aux bras des lampadaires tricolores, cloués aux amphithéâtres des murs.

LES DIVERTISSEMENTS NOCTURNES D’UN GENTILHOMME. Dans les cieux des habitants des steppes kirghizes les sorcières andalouses claquant des castagnettes dansèrent avec un Juif mélomane long long noir maigre un one-step joyeux. Les Centauresses qui défendaient le trône s’élevaient en battant des ailes lentement et harmonieusement sur les plus hauts sommets des matins cinabre. Les saints se sauvent dans une panique terrible, saisissant sur leur route tous les biens. Les sorcières andalouses chic et juvéniles se retournèrent sur un dieu bachkir qui fuyait : le vieux boiteux puant, qui s’était traîné à grand-peine hors de son trône, vagabondait en sautillant sur la route déserte ; et des heures durant il se tournait vers nous, crachant des jurons purulents en nous menaçant furieusement de sa béquille, empestant démesurément.

Sur les boulevards, lors des soirs froids et hurlants, ce divertissement somptueux et noble m’amusait beaucoup.

COMPTES PRÉMATURÉS. Des femmes m’a repoussé l’odeur répugnante du sang.

D’ailleurs, j’ai violé déjà assez de corps de bronze de femelles sur la glèbe gonflée des plateaux africains. Doté de l’art de ressentir réellement chaque possibilité, j’étais fort content. En effet, puisque le ballet des potentialités est infini dans sa richesse, je croyais que ma vie serait pittoresque et dépourvue d’ennui.

2. Enfance : sur la pâleur des anémones du front elles mettaient tous les sermons et les emblèmes mystérieux des vallées de Josaphat. Chœur des séraphins extatiques, conjurations des cieux, révolte des grandes passions. Prime jeunesse malade, tempes jaunes, les doigts de Marie bénissent la poitrine creuse. Harmonie navigations fantastiques de l’étude quand dans l’autel du cœur malade des roses terriblement rouges s’inclinaient, rêves d’apprenti, ravissement des séraphins, douce bénédiction et, vers d’impitoyables murs infranchissables, chute de la tête lourde lacrymale et humide.

L’azur du ciel de la Renaissance : Elle le libérera. Naissance de la dixième Vénus. Enfin l’entonnoir des orgies métaphysiques et de nouveau le sang l’étourdissement la torpeur. L’héritage (flétrissement des vieilles lignées). Dix-sept ans; Afrique ! la canine qui s’éveille. Foin de la conscience. Je pars « Libérer mes sorcières ». Fuite ratée ! Dislocation, répugnance, faim de vivre et manque d’appétit. Mollesse. « Je suis un cloaque vivant ». Après deux ans de léthargie de fumier et de rabougrissement, d’errance parmi les gens — conscience — flétrissement des mains — maintenant je m’occupe de théologie et je pars pour Paris puis au Tibet dans les monastères des gris ou pour San Francisco.

Fin de la pièce. Adieu madame la comtesse. Am stram gram avec la dernière des dames.

[...]

Traduit par Monika Prochniewicz, Sarah Cillaire

Część pierwsza:

PACHNĄCE RĘCE ALEKSANDRA WATA

Szczęście szwenda się za nami bezradosne istotne konieczne i złote. Zbiera wszystkie wonności bezdomnych, uśmiechy cichych ludzi, niewypowiedziane pyszne frazesy niezgrabnych samotników. Niedostępne – gdzie tylko spojrzysz, - wyglądające nawet przez dziury oczne jedynej tragicznej maski, nawet w Nowych Miastach, gdzie deklamują, szlochają, umierają, gestykulują, śpiewają wspaniałe koncentracje, apoteozy zrzeszeń aktorskich ludzi dostojnych, autotatoi, kapłanów radosnej możliwej świadomości; mizdrzące się za plecami otyłych królów rozbawionych widokiem danse macabre’u Śmierci z Księżniczką Trebizondy.

Spaceruje na młodych timbrach ud po rusztowaniach drapaczy nieba, bałaganach, rynkach, na Świętach Niebios, przed wystawami modnych sklepów, w foyer kinoteatrów, śród rupieci, rekwizytów, zwietrzałych perfum i kobiet,

Bezradosne, niewidoczne dla innych – tylko ja je poznaję: W blasku gałek niewidzących oczu prostytutki, obracających się w kosmiczne kółko; w kołysaniu się nędznych wygolonych lordów; w ciemnej konurze porzuconego psa, oczekującego swego błękitnego nocnego Pana. W zmurszałym zadzie staruszki, grzejącej w słońcu swe reumatyzmy.

LEGENDA NIEBIOS. Dziewczyny umierają na bladym mleczu horyzontów.

Opowiadano sobie bajki, legendy Ronsalwatu. Królowie uginający się pod ciężarem koron. Królowe chude dygocące z przypływem aksamitnych horoskopów nie zmieniają koszul poplamionych. Błędny rycerz wyrywa dzidą własne serce i poświęca je Madonnie czerwone, żywe, człopiące.

W kruchcie po glinianej podłodze od tronu arcybiskupa do zamurowanej niszy smętnej owdowiałej Dione płazą, kulą się, czołgają płaskie rozczochrane czarownice. Wieśniacy z Norcji podnoszą mleczne maczugi.

Wrota otwierają się naścież.

2. Biczowany rab, niewolnik Onanji spotkał na swej drodze, na trzecim stopniu Krzywego Koła trzynastoletnią Beatrice. A że był zmierzch i odpędzał długą aksamitną rzęsą wszelkie niepogody i niewczesne klątwy – więc wziął ją za paluszki i poprowadził na swoje szkarłatne, samotne łoże. Lecz wyczerpany (niemoc zwinęła mu kręgosłup i zwiędłe ręce) odwrócił się do niej tyłem: I pchnięty, stoczył się bezdźwięcznie przez kwadratowy otwór w skarbce trzynastu niebieskich rozbójników.

NAKŁADANO NA RĘCE RÓŻANE KAJDANKI.

JA. Stara klempa, drapiąc różowe, tłuszczem sfałdowane kolano, z za lady rzuciła na mnie ponsowe spojrzenie Messalin.

JA piję haustem granatowu poncz. JA PIĘKNY JAK NIEBIESKIE PIĘKNO PĘKNIĘTEGO ANTYKU.

PONURE WĘDRÓWKI. Scytowie okrakiem na drobnych wichrach, zady zdrowe a pachnące, owłosione u dołu nogi mogą cię pewnych nieszporów grynszpanowego wieczoru przenieść w zamorskie djamentowe krainy.

W pałacu giętkim jak lotos, w giętkim jak lotos pałacu, w obszernej adamaszkowej komnacie, czeka na ciebie apetycznie pachnąca, różowa zupa przyrządzona kunsztem porannej dziewczynki.

2. Wędrówki Zapomnienia między Arką Przymierza a Arką Zgonu.

Bladzi orgjaści każdy w maleńkiej iluminowanej nadziemskim światłem katedrze podsłuchują tempo moich matowych posępnych kroków.

Czasem stopy moje okłamują pracę bednarską kafli płakością troglodyty lub homo cromagnensis. Chodzę tam i nazad tam i nazad pomiędzy arkady strupioszałe moich grzechów.

3. Moje twarze, które zmieniam z każdym zenitem słońca nie idą na marne. Przechowują się w obszernych stęchłych podziemiach o filarach podtoczonych robactwem, barwnemi bujnemi karlicami boliwijskich okrętów i fioletową poświatą szpar. Nadziane na haki pokryte krwawą rdzą, w miejscach czoła, gdzie penwej nocy wświdruję gnuśny ładunek brauningu (dzierżonego mocno w prawej łapie). Pomiędzy siwemi brodami wyrastającymi każdej lunatycznej pełni tułają się i wyją białe szakale.

4. Ogłosiłem się carem przestrzeni, wrogiem wnętrza i czasu.

Posiadłszy radosną wiedzę maski, pałałem cudowną żądzą: uprzestrzenić się! Lecz pewnego razu przeraziła mnie bezdenna szpara, którą ujrzałem tuż za powierzchnią nosa, gdym nań patrzał prawym okiem. Przeklęta szpara, przeklęte principium individuationis, jak żółty kaftan mnie przeraża, trapi, chłoszcze, skręca, paraliżuje. Skąd wziąć moc by je przestąpić! Skąd! Odtąd trwałem osłupiały jak niebo, wpatrzony w blady płomyk świecy, palącej się w lustrze u dołu w lewym kącie. Tylko fantasmagorje księżyców budziły mnie z odrętwienia: marszcząc i kurcząc niemożliwie twarz w popielatej poświecie, schyloną z lewej strony i podnosząc prawę ramię i prawy paluszek; ot tak, i lewy paluszek nieco niżej i zginając prawe kolano: ot tak! drepczę i kwiczę:

tim tiu tju tua tm tru tia tiam tiamtiom tium tiu tium tium.

5. Wydobywam błękitność z esencji siwych godzin między północą a południem. Biesiady zapomnianych misterji zapisuję na czarne płyty szyb. W głębokich wilgotnych podziemiach wywołuję duch tlenia i rozwieszam go na kołki trójkolorowych latarni przybitych do amfiteatrów ścian.

NOCNE ROZRYWKI GENTELMENA. Andaluzyjskie czarownice klaszczące kastanietami wtańczyły wesołego one stepa z muzykalnych Żydem długim długim czarnym chudym w niebiosa mieszkańców kirgizkich stepów. Centauresy broniące tronu wznosiły się, powoli i harmonijnie łopocąc skrzydłami, na najwyższe szczyty cynobrowych poranków. Święci uciekają w strasznym popłochu chwytając wszelkie napotkane mienie. Młode wytworne andaluzyjskie czarownice odwróciły się na widok uciekającego baszkirskiego boga: ów stary śmierdzący kulas ledwo zwlókł się z tronu i podrygując włóczył się po spustoszałej drodze; i długo jeszcze odwracał się ku nam, śliniąc zaropiałe przekleństwa grożąc nam wściekle kulą i cuchnąc niemożliwie.

W zimne wyjące wieczory, na bulwarach bawiła mnie ogromnie ta dostojna i szlachetna rozrywka.

PRZEDWCZESNE PORACHUNKI. Od kobiet odstęczył mnie wstrętny zapach krwi.

Zresztą dość już gwałciłem bronzowe ciała samic na wzdętej glebie afrykańskich płaskowzgórzy. Obdarzony sztuką rzeczywistego odczuwania każdej możliwości, ucieszyłem się niezmiernie. Bowiem ponieważ balet potencji jest nieskończony w przepychu, wierzyłem że moje życie będzie barwne i pozbawione nudy.

2. Dzieciństwo: na bladość anemonów czoła one kładły wszystkie przysięgi i tajemnicze godła dolin Jozafatu. Chór ekstatyczny serafinów, sprzysiężenia się niebios, bunt wielkich namiętności. Młodość wczesna chora, żółte skronie, palce Marji błogosławią wpadnięte piersi. Harmonja fantastyczne żeglugi studji kiedy okropnie czerwone róże schylały się w ołtarzyku chorego serca, marzenia terminatorskie, zachwyty seraficzne, błogosławieństwo słodkie i opadanie głowy ciężkiej łzawej wilgotnej u bezlitosnych nieprzebitych murów.

Odrodzeniowy błękit nieba: Ona wyzwoli. Narodziny dziesiątej Venus. Wreszcie lej metafizycznych orgji i znowu krew osłupienie odrętwienie. Dziedzictwo (uwiąd starych rodów). Siedemnaście lat; Afryka! Budzący się kieł. Precz z świadomością. Jadę „Wyzwolić swoje wiedźmy”. Nieudana ucieczka! Zwichnięcie, wstęt, głód życia i brak apetytu. Gnuśność. „Jestem chodzącą kloaką”. Po dwuch latach gnojnej ospałości i kurczenia się, szwendania śród ludzi – świadomość – uwiąd rąk – teraz zajmę się teologją i wyjeżdżam do Paryża potym na Tybet w klasztory szarych lub do Sanct Francisco.

Już kres. Adieu madame la comtesse. Już gram z ostatnią z dam.

[...]

Par Aleksander Wat

[1Eux-mêmes au plus haut degré.

[2Héroïne de l’opérette d’Offenbach (1869).

[3Esclave, en russe.

[4Nom d’une rue située dans la vieille ville de Varsovie.