CORREALE Anna

Anna Correale vit depuis toujours entre Naples, la campagne d’Ostuni, dans les Pouilles, et Paris.
Après les études de philosophie à l’université de Naples, elle continue ses recherches en philosophie française contemporaine - Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Maurice Blanchot – appliquée à l’analyse littéraire à l’Istituto italiano per gli Studi Filosofici.
Marguerite Duras fera l’objet d’un essai intitulé "La scrittura dell’erranza dell’amore", in Passaggi di confine, Editions C.P.E., Naples, 1990.
Suivront les traductions de l’essai de Françoise Collin, "La paura- E. Levinas e M. Blanchot", in Il Vivente, (éditions Filema, Naples, 1994) et du roman de Marguerite Duras, L’estate 80, paru chez le même éditeur.
Un doctorat en philosophie viendra compléter en 2002 son parcours de recherche avec une thèse intitulée L’écriture du silence, À travers l’œuvre littéraire de Marguerite Duras et d’Ingeborg Bachmann, l’auteur analyse l’écriture en tant qu’affirmation de mots corporels, interruption de l’écoulement ordinaire du temps par une temporalité verticale qui est l’événement des mots eux-mêmes.
L’auteur poursuit son voyage dans l’écriture entre l’Italie et la France avec Dove noi siamo, (éd. Dante & Descartes, Naples, 2007), un recueil de quatre nouvelles.
Perché io non spero più di ritornare (éd. Palomar, Bari, 2011) raconte l’histoire d’une femme qui tente de survivre à la maladie et à la disparition de sa mère.
Dans Supplément d’amour (éd. La Barque, Paris, 2013) le texte accompagne les tableaux de Massimo Latte. Conçu comme un dialogue entre un homme et une femme, entre l’écriture et la peinture, ce chant moderne prend source dans L’Odyssée d’Homère.