LA GUERRE
Puisse Dieu poser sur nous son regard – Rails, de la poétesse serbe Milena Marković [1].
Cigla, sur le traumatisme des combattants croates de la guerre de 1991-1993, de Filip Šovagović [2].
Divče ou Au matin, tout aura changer, du Monténégrin vivant à Belgrade Igor Bojović [3].
Si c’était un spectacle, tragédie du siège de Sarajevo vue par l’humour vivace de ses concitoyens, d’Almir Imširević [4].
Vision de l’âge d’argent, le massacre de Srebrenica, de Almir Bašović [5].
Kosovo mon amour, écrit en romani par Jovan Nikolić et Ruzdija Russo Sejdović [6].
LA VIOLENCE BANALISÉE
Baril de poudre [7] et Quel est l’enfoiré qui a commencé le premier [8] de Dejan Dukovski.
Histoires de famille [9] de Biljana Srbljanović.
La voisine [10], meurtre inconscient d’un innocent « ethniquement différent » de la Zagréboise Zorica Radaković.
Vladimir, du metteur en scène et écrivain Matjaž Zupančič [11]
Le Ver ou la Vie de mon voisin, une pièce courte, presque sans mots, du Macédonien Marinko Šlakeski [12].
Effeuillage, de Žanina Mirčevska, auteure macédonienne travaillant en Slovénie [13].
LE POUVOIR INSENSÉ
La Chute, où Biljana Srbljanović ridiculise la dictature de Slobodan Milošević et son époque nationaliste [14].
Esperanza, ironie scénique sur le destin doré des accusés pour crime contre l’humanité, de Žanina Mirčevska [15].
L’EXISTENCE DÉRÉALISÉE
D’après une histoire vraie, le cauchemar de la peur, d’Almir Imširević [16].
Supermarché et Amerika, suite de Biljana Srbljanović [17].
Bienvenue aux délices du gel, fantasmagorie d’une société de consommation, de l’auteure croate Asja Srnec-Todorović [18].
Grand Lapin blanc, à propos de la désillusion des nationalistes après la guerre patriotique, de son compatriote Ivan Vidić [19].
The Corridor, l’envers du simulacre télévisé de la vie Big Brother, de Matjaž Zupančič [20].
L’Europe nue, fantasmagorie « trash » de toute la civilisation européenne par le « vétéran » de la littérature croate, Milko Valent [21].
LE REFUGE DANS LA DROGUE
Où est-ce que tu vis ? de Ana Lasić, Belgradoise installée en Slovénie [22].
Pavillons, de Milena Marković [23].
A croume, de Maja Pelević, la plus jeune parmi les auteurs cités, mais sans doute l’une des plus prolifiques (sa pièce Belgrade-Berlin a été créée en 2005 à la Volksbühne de Berlin) [24].
LE DESTIN DE LA FEMME COMME PARADIGME D’UN MONDE DÉSINCARNÉ
Archétype-Médée, La Femme bombe (sur les femmes kamikazes) et Europe (histoire du continent comme histoire d’une femme), trois monologues de Ivana Sajko [25].
Un bateau pour les poupées (le destin d’une femme décortiquée par la cruauté cachée des contes de fées), de Milena Marković [26].
COMMENT VIEILLIR — COMMENT MOURIR
Respire, vingt-quatre variations sur la mort, pour une actrice et deux acteurs, de Asja Srnec-Todorović [27].
This bed is too short or just fragments, une jeune fille face à un vieillard, pièce en anglais de Nina Mitrović, 27 ans [28].
Jazz, feu d’artifice des souvenirs, de Filip Šovagović [29]
Sauterelles [30] et Barbelo [31] de Biljana Srbljanović.
[1] Dans Puisse Dieu poser sur nous son regard – Rails, Le vaste monde blanc et Un bateau pour les poupées, L’Espace d’un instant, Paris, 2005, 208 p.
[2] Auteur et acteur, un des héros du film No Man’s Land de Danis Tanović (Oscar du meilleur film étranger, 2002). La traduction française de Cigla est disponible à la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale, Montpellier.
[3] Paris, L’Espace d’un instant, 2004.
[4] Dans Si c’était un spectacle…, le Diable des Balkans et le Cirque Inferno, Paris, L’Espace d’un instant, 2004, 202 p.
[5] Theatroom noctuabundi, Paris, 2008., Theatroom noctuabundi
[6] L’Espace d’un instant, Paris, 2004, édition bilingue, 252 p.
[7] Dans Baril de poudre, Balkans’ not dead, L’autre côté, L’Espace d’un instant, 2006, 239 p.
[8] L’Espace d’un instant, 2003.
[10] « Die Nachbarin », dans Schuttzone und undere neue Stücke aus Exjugoslawien, sous la direction de Derlef Olof Klaus und Kollektif Theater m.b.H, Vienne, Folio Verlag, 2002, Stücke Band I
[11] Manuscrit, collectif artistique pluridisciplinaire pour favoriser la diffusion des nouvelles écritures théâtrales, Grenoble, Troisième bureau.
[12] Ibid.
[13] Dans Esperanza, Effeuillage, Werther & Werther, L’Espace d’un instant, 2007.
[15] Dans Esperanza, Effeuillage, Werther & Werther, L’Espace d’un instant, 2007.
[18] Dans Bienvenue aux délices du gel, Respire !, L’Espace d’un instant, 2007, 222 p.
[19] Veliki bijeli zec, non traduit, voir le site d’ITI-Zagreb.
[20] Kranj, Prešernovo gledališče, 2003.
[21] Theatroom noctuabundi, Paris, 2007.Theatroom noctuabundi.
[22] Wo lebst Du denn ?, dans Detlef Olof Klaus une Kollektiv Theater m.b.H, op. cit., Stücke Band II, p.9-189.
[23] Pavillons oder Wohin gehe ich, woher komme ich und was gibt’s zum Abendessen dans Detlef Olof Klaus und Kollektiv Theater m.b.H, op. cit., Stücke Band II.
[24] Manuscrit, Troisième bureau.
[25] Manuscrit, L’Arche, Paris.
[26] Dans Marković, Puisse Dieu poser sur nous son regard – Rails, Le vaste monde blanc et Un bateau pour les poupées, L’Espace d’un instant, Paris, 2005, 208 p.
[27] Dans Bienvenue aux délices du gel, Respire !, L’Espace d’un instant, 2007, 222 p.
[29] Non traduit.
[30] L’Arche, 2007, 160p.
[31] L’Arche, 2008.