VIRA - jeune femme du Pendjab, mariée à Fateh
ISHWAR - ami de Fateh et de Vira
ALLAUDDIN - boucher de Cutch, dans le Goudjerate
MEHTA - marchand opportuniste de Jamnagar dans le Goudjerate
AMAR - enfant du Pendjab, vendu par ses parents à un agent recruteur
PATTERSON - ingénieur en Chef du Chemin de fer d’Afrique orientale
TZIGANE - Tzigane
MIJIZA - femme de la tribu des Massaï
LE SAHID - un « saint homme » du village de Shaikhapura au Pendjab
Le CHOEUR arrive sur scène. S’approche du public.
LE CHŒUR
Aaghya maang ?… /
La permission nous demandons
De commencer notre conte /
Et même si cela semble étrange - /
vous avez, après tout, payé pour voir notre histoire,
permission donnée ou non - /
aidez-nous à commencer, s’il vous plaît. /
Donc, nous reprenons, /
Aaghya ? / Ce qui veut dire - pouvons-nous commencer ?…
Le choeur attend la réponse du public. Puis continue.
Maintenant tous les sept nous commençons un
voyage / pour donner forme à la
bête qui nous créa, /
chair faite de chair, / acier en guise d’os. /
nous les sept qui à travers la mer
profonde de ce siècle regardons / ce qui a poussé les nôtres
à quitter leur terre et déployer les battements de leur cœur
au-delà du vaste Océan indien / jusqu’à cette
vallée du Rift qui vit naître le premier homme. /
Tenez, voyez, / regardez-le /
Notre Fateh, / du village de Phulean.
FATEH
O Pendjab, mon beau Pend!jab !
On entend un "Heer" mélancolique, désespéré. On voit des personnages en train de gémir, certains couchés, prostrés, quelques-uns grattant mollement le sol. On voit Vira compter du grain.
VIRA
Un… deux… trois… quatre… cinq…
LE CHŒUR
Trois ans avant que ce
sombre siècle n’arrive à sa fin, /
la peste a jeté sur notre Pendjab
sa couverture infestée. /
Et les dieux ont choisi
de retirer leur pluie purifiante, /
rendant les champs, jadis verdoyants,
arides sous la charrue,
secs, craquelés, / stériles.
FATEH
Vas-tu faire de moi un mendiant ?
La tzigane apparaît. Tire sur la charrue de Fateh qui, surpris, pousse un cri.
TZIGANE
Hé, murkha ! Kya muuh khol-key khalda hai [Qu’est-ce que tu bades, imbécile] ? !
Haath-dhey, aadmi [Donne-moi ta main] !
Fateh, trop étonné pour réfléchir, fait ce qu’elle lui demande: il lui tend la main. Elle la saisit et le tire vers elle.
TZIGANE
Un voyage tu feras, et quand tu auras
atteint la vallée où l’homme fit ses premiers pas-
FATEH
Alors ?
TZIGANE
Ek nai duniya janum leyghi [Un nouveau monde naîtra].
FATEH
Qui es-tu ?
TZIGANE
Les vents d’Afrique gémissant dans ton âme.
FATEH
L’Afrique ?
TZIGANE
Fais ce voyage - c’est écrit dans ta main.
FATEH
Je ne vois rien… !
TZIGANE (rit)
Ai murkha ! Zara apney dhil sey deykh [regarde avec ton cœur].
FATEH
Qui es-tu ?
TZIGANE
Taqdeer.
LE CHŒUR
La destinée, dit-elle. /
Oh, si seulement notre Fateh pouvait se boucher les oreilles, /
verser de la cire dans cette
fenêtre / et ne pas se laisser séduire
par le vent du changement.
Un recruteur apparaît et s’adresse à la foule.
RECRUTEUR
Il n’y a qu’un moyen, Pendjabis - qu’un moyen, dis-je, de combattre cette peste et cette famine, qu’un moyen de voir vos jawans [jeunes] devenir en grandissant vigoureux et résistants. Le sarkar promet 15 roupies à chaque homme disposé à retrousser ses manches et à travailler de ses mains en Afrique. 15 roupies ! De quoi nourrir tout un village ! Acheter assez de bajra [blé], ghee, dhaal, saag, aloo pour avoir l’estomac toujours plein pour combattre la peste. Personne n’a besoin de se sentir dans la peau d’un mendiant. Déjà les boutres prennent la mer et quittent le Goudjerate, pleins de jawans. Le sarkar donnera aussi 5 acres de terre à chaque homme - cinq acres qui seront à vous une fois le travail fait ! Alors envoyez vos jawaans, vos jeunes de chaque foyer !
Ishwar s’approche de Fateh.
ISHWAR
Fateh - Fateh - J’ai trouvé du travail, yaar ! Je pourrai vous apporter à manger à toi et à Vira-pabhi [belle-sœur] !
FATEH
Du travail ?
ISHWAR
Dans la fauj [l’armée], yaar - Je vais au cantonnement de Jullunder !
FATEH
L’armée ?
ISHWAR
Et alors ? Même malingre et famélique, je peux encore te battre à la lutte !
FATEH
Tu oublies ce boucher du Goudjerate que j’ai vaincu, Ishwar ? !
ISHWAR
Ah - mais où trouveras-tu à manger maintenant, si je ne t’en apporte pas ? Hé - ne le dis pas à Vira pabhi - je veux lui faire la surprise quand je reviendrai avec mon uniforme ! J’apporterai des tonnes de makki et de saag [farine de maïs et d’épinards] pour faire de toi un tulkda munda [solide gaillard] !
FATEH
Quand pars-tu ?
ISHWAR
Maintenant. Tu te souviens, quand on était petits, tu disais que tu voulais entrer dans l’armée et voir le monde ? Je réalise ton rêve maintenant !
Ils s’étreignent.
FATEH
Fais attention, Ishwar - si l’armée découvre…
ISHWAR
Quoi ? Que je donne mes rations à ma famille ? Si je ne peux pas aider les miens, à quoi sert l’armée ?
Il s’en va.
VIRA
581 grains de blé il a arraché à la terre desséchée pour emplir mon chukki - un grain pour chaque pas qu’il faisait à côté de mon doli … ! … un grain pour chaque goutte de sueur destinée à huiler mon chukki… Chaque grain maintenant je dois stocker, sa sueur dans mes mains je dois recueillir pour nourrir son cœur durant la saison sèche…
ALLAUDDIN s’approche DE FATEH.
ALLAUDDIN
Fateh Chand.
FATEH
Allauddin.
ALLAUDDIN
Maarey saath rumvo [tu veux te mesurer à moi] ?
FATEH
Une fois ne t’a pas suffi ? Je ne sais pas quelle lutte on vous enseigne au Goudjerate, mais ici au Pendjab on dit qu’une fois qu’on a terrassé un homme, on le bat à chaque fois !
ALLAUDDIN
‘La-hu Akbar ! Aiyaan nai [pas ici] ! Quitte ton Pendjab et j’aurai ma revanche en Afrique.
FATEH regarde de l’autre côté de la scène. VIRA est en train de compter du grain.
VIRA
Un… deux… trois… quatre… cinq…
Elle commence à peser le grain. Il se retourne et se trouve dans le boutre.
LE CHŒUR
Trois cents hommes, /
Des chèvres pour en nourrir mille /
Et les espoirs de bien plus encore
Voguent dans ce boutre à une seule voile, /
Qui creuse le vaste océan,
A la merci des vents venus d’Afrique.
LE CAPITAINE
Et voilà, les gars - Abreuvez-vous jusqu’à la dernière goutte de la vision de l’Inde que vous laissez derrière vous. Pas de terre en vue maintenant avant 15 jours - si les dieux sont cléments !
FATEH
Et sinon ?
LE CAPITAINE
30 jours - 40 peut-être. Qui sait. Mais abreuvez-vous jusqu’à la dernière goutte, avant que la terre ne disparaisse.
CHANT : Chold-kay jhaa rahey hain…
Les passagers regardent s’éloigner la côte de l’Inde, chacun perdu dans ses pensées.
FATEH
Vira…
MEHTA
Bébé Karna … Abandonné dans un panier d’osier…
ALLAUDDIN
Mon oncle…
AMAR
Paani…
FATEH
De ville en ville, pour chercher du travail…
AMAR
Paani…
ALLAUDDIN
Le meilleur boucher de Bhuj…
FATEH
Toutes les villes pleines de mendiants ou de morts et de mourants...
ALLAUDDIN
Père voulait être musicien…
MEHTA
Sauvé des eaux par une Tzigane…
AMAR
Paani
FATEH
Y a-t-il des villes en Afrique… ?
MEHTA
Jungle d’opportunités…
ALLAUDDIN
Mange-t-on halal en Afrique… ?
FATEH
15 roupies par mois, a dit le recruteur. Creuser. La terre lourde de pluie…
AMAR se met à pleurer. MEHTA va vers lui.
MEHTA
Avey, dikra - suun chhey [Oh-o, petit, qu’est-ce que tu as] ?
AMAR
Ma maison - je veux rentrer - chez moi -
MEHTA
Chez-toi, hein ? Tu veux rentrer chez toi ? (Le soulève soudian comme s’il voulait le lancer par-dessus bord) Alors vas-y - nage!
AMAR (horrifié)
Non ! Non !
MEHTA
Alors tais-toi ! Je ne veux pas entendre pleurer sur ce bateau !
FATEH (tentant de calmer le jeu)
Ce n’est qu’un gamin… !
MEHTA
Là où il va l’enfance n’existe pas.
Pause
VIRA - young women, married to Fateh
ISHWAR - their friend
ALLAUDDIN - butcher, from Bhuj, in Cutchh, Gujart
MEHTA - merchant, opportunist, from Jamnagar in Gujarat
AMAR - a Punjabi child, sold by his parents to a Recruiter
PATTERSON - chief Engineer of the Uganda Railway
GYPSY - gypsy!
MIJIZA - a woman of the Masai tribe
THE SAYYID - a “holy man”, from Shaikhapura village in Punjab
CHORUS emerges. Approaches audience.
CHORUS
Aaghya maang?... /
Permission we seek
to being our tale /
And though it may seem strange - /
you have, after all, paid to see our story,
whether permission is given or not - /
help us begin, we pray. /
So, we ask again, /
aaghya? / Meaning –may we begin?...
CHORUS wait for the audience to respond. Then continues
Now we seven begin a
journey / to give shape to the
beast that made us, /
flesh of flesh, / steal for bones. /
We seven who look across the deep
sea of this century / at what made our blood
leave its land and stretch its pulsing heart
across the vast Indian Ocean / to that
Rift Valley where man first walked the earth. /
Look, see, / there stands he /
Our Fateh, / from village Phulean.
FATEH
O Punjab, meyri Punjab!
A “heer” is heard: melancholic, despairing. Figures are seen keening over, some lie prostrate, a few listlessly scratching the ground. VIRA is seen counting grain.
VIRA
One… two… three… four… five…
CHORUS
Three years before this
dark century draws to a close, /
plague has thrown its disease-ridden
blanket over our Punjab. /
And the gods have chosen
to withhold their cleansing rain, /
making the once-green fields
barren beneath our ploughs, /
dry and cracked, / yielding no food.
FATEH
Will you turn me into a beggar?
The GYPSY appears. Pulls at his plough. FATEH cries out, startled.
GYPSY
Ey murkha! Kya muuh khol-key khalda hai [What are you gawping at, fool] ?!
Haath-dhey, aadmi [ Give me your hand] !
FATEH, too astonished to think, does as he’s commanded: he holds out his hand to her. She grabs the hand and pulls him towards her.
GYPSY
A journey you will make, and when you have
reached the Valley where man first took his steps –
FATEH
Then?
GYPSY
Ek nai duniya janum leyghi [A new world will be born].
FATEH
Who are you?
GYPSY
The winds of Africa sighing through your soul.
FATEH
Africa?
GYPSY
Make the journey – it is written in your hand.
FATEH
I can’t see it…!
GYPSY
[laughs] Ai murkha! Zara apney dhil sey deykh [look with your heart].
FATEH
Who are you?
GYPSY
Taqdeer.
CHORUS
Destiny, she says. /
Oh, if only our Fateh could close his ears, /
pour wax into that
window / and dull his mind
to the wind of change.
A RECRUITER appears and addresses the crowd.
RECRUITER
There is only one way, Punjabis – only one way, I say, to fight this plague and famine, only one way to see your jawans [young people] grow healthy and strong. The sarkar promises each man willing to lift his hands and work with them in Africa, 15 Rupees every month. 15 rupees! You can buy ration for a whole village with that! Enough bajra [wheat], ghee, dhaal, saag, aloo to keep the stomach full to fight this plague. No man needs to feel like a beggar. Even now the dhows are sailing from Gujarat, full of jawans. The sarkar will also give each man 5 acres of land – five acres to call your own after the work is done! So send your jawans, your youths from each home!
ISHWAR comes upon FATEH
ISHWAR
Fateh – Fateh - I have found work, yaar! I will be able to bring food for you and Vira-pabhi [sister-in-law]
FATEH
Work?
ISHWAR
In the fauj [army], yaar – I’m going to Jullunder cantonment!
FATEH
Army?
ISHWAR
So what? Even thin and hungry, I can beat you at wrestling!
FATEH
You forgetting that butcher from Gujarat I defeated, Ishwar?!
ISHWAR
Ah – but where will you get food now to beat him, unless I bring it?! Hey – don’t telle Vira pabhi – I want to surprise her when I return in my uniform! I’ll bring plenty of makki and saag [corn-flour and spinach] to make you into a tuklda munda [strong / tough boy]!
FATEH
When are you leaving?
ISHWAR
Now. Remember, when we were little, you said you wanted to be in the army and see the world? I’m making your dream now!
They embrace
FATEH
Be careful, Ishwar – if the army finds out…
ISHWAR
What? That I’m giving my family my rations? If I can’t help my family, what is the army for?
Leaves.
VIRA
581 grains of wheat he has plucked from the dry earth to fill my chukki – each grain the step he walked beside my doli… ! … Each grain his sweat to oil my chukki… Hoard each grain now, I must, cup his sweat in my hands to nourish his heart through this dry season…
ALLAUDDIN comes upon FATEH
ALLAUDDIN
Fateh Chand.
FATEH
Allauddin.
ALLAUDIN
Maarey saath rumovo [want to play with me] ?
FATEH
Once not enough for you?! I don’t know what wrestling they teach you in Gujarat, but here in Punjab we say once you floor a man, you always beat him!
ALLAUDIN
‘La-hu Akbar! Aiyaan nai [not here] ! Leave your Punjab and will have my revenge in Africa.
FATEH looks across the stage. VIRA is counting grain.
VIRA
One… two… three… four… five…
She starts pounding the grain. He turns, and is in the dhow.
CHORUS
Three hundred men, /
Goats to feed a thousand /
And the hopes of laakh more /
Ride in this single-salled dhow, /
Which ploughs the vast ocean,
At the mercy of winds blown from Africa.
CAPTAIN
There it is, men – drink deep the sight of India you leave behind. No land now for another 15 days – if the Gods are kind!
FATEH
And if they are not?
CAPITAIN
30 – maybe 40 days. Who knows. But drink deep, before the land disappears.
Song: Chold-kay jhaa rahey hain…
The passengers look at the receding coast-line of India, each lost in their thoughts.
FATEH
Vira…
MEHTA
Baby Karna… Left to wander in a basket of reeds…
ALLAUDDIN
Uncle…
AMAR
Paani…
FATEH
Went from town to town, looking for work…
AMAR
Paani…
ALLAUDDIN
The best butcher in Bhuj…
FATEH
Every town full of beggars or dead and dying...
ALLAUDDIN
Father wanted to be a musician…
MEHTA
Then a gypsy found him…
AMAR
Paani…
FATEH
Are there towns in Africa?
MEHTA
Jungle of opportunity…
ALLAUDDIN
Do they eat halal in Africa… ?
FATEH
15 rupees a month, the recruiter said. Digging. Land heavy with rain…
AMAR starts crying. MEHTA goes to him.
MEHTA
Avey, dikra – suun chhey [Oh-o, child,what’s the matter]?
AMAR
Home – I want to go back – my home –
MEHTA
Home, eh? You want to go home? [Suddenly lifts him up as if to throw him overboard] Go on, then – swim!
AMAR [horrified]
No! No!
MEHTA
Then shut up! I will have no crying on this boat!
FATEH [trying to mollify]
He’s only boy…!
MEHTA
Where he is going there is no time for child-hood.
Pause.
CONTEXTE HISTORIQUE
En 1886, les puissances européennes se réunissent à Berlin pour se partager l’Afrique. La Grande Bretagne s’octroie le Kenya et l’Ouganda, l’Allemagne la Tanzanie.
En 1895 aux Indes, famine et peste dévastent le Pendjab et le Goudjerate.
En 1896 débute la construction du chemin de fer d’Afrique-Orientale britannique, utilisant une main d’œuvre indienne, les « coolies ». Attirés par la perspective d’un salaire mensuel et la promesse de 5 hectares de terre à la fin des travaux, ils sont des milliers à s’engager. La ligne fera finalement 1 000 kilomètres de long et, sur les
30 000 ouvriers indiens, un dixième mourra durant les travaux.
Genèse retrace, à partir de quelques personnages, l’histoire de l’immigration de ces
30 000 indiens qui, fuyant la famine et la pauvreté, ont quitté leur pays pour l’Afrique à la fin du dix-neuvième siècle après avoir été recrutés par les colons britanniques en vue de la construction du chemin de fer devant relier la côte est de l’Afrique au Lac Victoria.
RESUME
Quand Fateh, jeune indien du Pendjab, quitte l’Inde pour aller travailler en Afrique, il laisse derrière lui sa femme Vira et son ami Ishwar qui part à l’armée pour pouvoir nourrir les siens. Comme ses compagnons de voyage, Allaudin le boucher musulman, Mehta, marchand opportuniste du Goudjerate, Amar, enfant du Pendjab vendu par ses parents à un agent recruteur, et le Sahid, un « saint homme » originaire du Pendjab, Fateh part avec l’espoir d’une vie nouvelle, une vie meilleure. Le bateau les emporte avec leurs rêves mais aussi leurs interrogations : « Y a-t-il des villes en Afrique ? » ; « Mange-t-on halal en Afrique ? ».
Arrivés sur le continent africain, ils se voient attribuer un numéro. Commence alors pour eux l’enfer de la construction du chemin de fer avec la peste, la mouche tsé-tsé, la chaleur, les moustiques, la malaria, les vers qui creusent des trous dans les pieds, mais la promesse des 15 roupies mensuelles et des 5 hectares de terre une fois le travail terminé leur donne la force et le courage de continuer.
Cependant, en Inde, Ishwar, pris en flagrant délit en train de passer ses rations à sa famille, est renvoyé de l’armée après avoir été condamné à dix coups de fouets. Il décide alors de partir en Afrique à la recherche de Fateh.
Peu après Vira, à son tour, part à la recherche de son mari, déguisée en homme.
Tandis que les coolies progressent en direction du lac Victoria, en butte à de nouveaux obstacles - ils sont attaqués par des lions puis par des tribus Massaï dans la région de Nairobi - Ishwar et Vira poursuivent leur destin : Ishwar rencontrera la mort sur son chemin et Vira finira par retrouver son mari.
Fateh et Vira réunis élèveront ensemble l’enfant nouveau-né d’une femme Massaï qui s’était attachée à Fateh après la disparition de son mari tué par les Britanniques, morte étranglée par Ishwar devenu fou.
PHOTOGRAPHIES : Agnès Varraine Leca.
Née en 1984. Voyage et photographie. Photographie et voyage.
Reportage "L’Inde, Humanité intouchable" en 2005, récompensé au Grand Prix Paris Match du Photoreportage Etudiant.
Expositions d’Octobre à Décembre 2005 aux "Quatre Jeudis" & "Le Petit Chicago", Canada.
Reportage "September 11th, five years later" pour Nazca Pictures, agence internationale de photojournalisme, Mars 2006, New York.
Reportage "100th anniversary of New York City’s taxis", Mai 2007, New York.
Commandes photographiques pour la SAGEP (Eaux de Paris), de Mars à Octobre 2007.
http://www.flickr.com/photos/mydria...
http://www.agnesvarraineleca.com
http://www.nazcapictures.com/featur...